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[EDIT ; désolé pour le gros pavé ^^" ] Bonjour Empire. vous aimez apparemment chercher le bâton pour vous faire battre, en des sujets ou vous trouverez toujours des pros et dans antis ( des incompréhensifs et des admitifs également d'ailleurs ^^ ) Mais histoire de faire avancer le schmilblik, je dirais que la recherche de l'humiliation peut ne pas se faire face à quelqu'un mais bien face à soi même justement, sans pour autant avoir un problème avec ça ;) Pour replacer un peu ça dans un contexte, nota bene que mon éducation auprès de quelqu'un se statue sur de grandes lignes d'éducation anglaise ( cause - conséquences, angulation des perceptions, évolutions attendue, compréhension et application basée sur la personnalité à corriger de l'Autre ) surplombé par dessus d'un SM japonais strict ( gratuité de l'acte, dénégation de l'Autre etc... ). Je m'arrête là pour ça. Revenons en à l'humiliation. Je perçois parfaitement votre vision de cette (non) humiliation pour vous. La consensualité et le don étant finalement des safe-motifs vous permettant de la recevoir autrement. Par contre l'humiliation imposée peut prendre bien des formes qu'elle soit consentie (fieré que vous énoncez) ou non (fin d'une zone de confort). Cette humiliation comme ça à très bien été évoqué plus haut ne peut être exemplarisée ... bien trop de différences possibles d'une personne à l'autre. Par contre, l'on peut malgré tout se risquer à "encaser" l'humiliation en la basant sur plusieurs facteurs : degré social, condition d'enfance, éducation, religion, morale personnelle, morale sociale, société ou l'on gravite, pays, histoire personnelle etc...etc...etc... Là ou vous semblez apparement avoir du mal, c'est sur " l'humiliation pour l'humiliation " , à savoir un acte dégradant pour l'autre aux yeux de celui ou celle qui le lui impose à cet instant précis. Mais changeons un peu cet angle. Basculons cette humiliation "aux yeux de ... " sur une humiliation " personnelle " . Là on commence à toucher ce que vous appellez " avoir un problème " puisqu'en effet, pourquoi vouloir se voir infliger par autrui ce que l'on pourrait s'infliger soi-même finalement. Par contre, si vous ajoutez une explication, un impact même sur l'humiliation personnelle ; un but ! Là par contre ça devient constructif. Oui je veux être humilié... Oui je veux qu'il m'humilie ... Mais pourquoi je le veux ? Et pourquoi me l'impose t-on ? En ce sens, prenons un exemple concret puisque mes discours sont parfois très (trop ?^^) flous : " nu sur le dos, jambes écartées au milieu de plein d'inconnus " Vous l'avez fais et n'y avez pas ressentis d'humiliation... de la fierté même :) cool ! what else ! ♥ (rire) MAIS ... ^^ Mais prenons une autre personne, en proie à de nombreux complexes sur son corps, ou qui se soucie sans arrêt du regard des autres, ou qui est dans " l'hyper-attention " ou bien encore qui ne voit sa sexualité qu'avec l'être aimé et tant d'autres possibles encore ... Peu importe pour quelles raisons éducationnelles, sociales ou environnementales, ce sont des choses qui vont définir le caractère de la personne soumise. qui vont définir " qui elle est ". Dans mon esprit anglais pervers ^^, moi je cherche à définir " qui elle pourrait être " . Comment, dans la possession que j'ai de cette personne, je peux l'emmener à évoluer ? Et non pas en temps que soumise finalement puisque si elle est là nue et sur le dos pour moi au delà de ce que j'ai cité c'est bien que son évolution se fait déjà... Mais en temps que personne. Et c'est là que je vais utiliser l'humiliation par ce que je sais d'elle finalement. Je l'aurais emmener dans cette situation là particulièrement non pas pour ce qui se déroule finalement. Après tout ce n'est qu'un outil ... Mais par contre je l'aurais emmener là pour qu'elle sache qu'à cet instant précis son humiliation lui montrera que ses complexes n'existent plus car l'assemblée la désirera, son humiliation lui montrera que le regard des gens existe et qu'il ne peut qu'être appris à les dépasser ou son humiliation lui montrera encore que derrière l'oubli total de cette petite Chose se cahce finalement bien plus d'attentions que n'importe quelle étreinte ... L'humiliation non-désirée ( non-saine finalement si je me réfère à vos écrits ) prend alors la forme d'une leçons violente mais contrôlée entre deux parenthèses, là pour mettre en avant que certains défauts de caractère peuvent limiter l'experience de vie de l'Homme bien avant celui d'un Soumis. Car de cette humiliation imposée en ressort alors une personne réelle capable d'affronter ses propres défauts, là ou il serait finalement si facile de vivre avec ( après tout, vivre avec des complexes ou des besoins pas toujours rationnels n'à jamais empecher personne de vivre... après ... vivre bien ou vivre mieux ... ;) ) Alors je perçois bien dans vos discours une forte maturité et une forte admission de ce que vous êtes et de ce que vous tendez à être ( et même à ne pas être ;) ) Empire . Mais comprenez bien que nombreuses sont les personnes soumises, et ce peu importe leur âge d'ailleurs, qui sont très très loin d'être au clair avec certaines choses. Un dernier apparté un peu plus incisif cette fois, ou je tomberai un peu d'accord avec Ptiju : Il faut à un moment ou à un autre savoir admettre que le BDSM regorge de très nombreux plaisirs variés, et que OUI certaines personnes soumises à l'extrême peuventprendre un immense plaisir à subir les pires choses. Et ça peut aussi tout à fait concerner des personnes qui vont chercher la violence d'humiliation puissantes et de rabais à l'extrême ( jusqu'à le lire dans les yeux de celui qui ... ;) ) . On le comprend ou non ... on l'admet ou pas ... mais il est dangereux dans un milieu comme le nôtre de qualifier ces personnes là de " personnes qui ont de gros problèmes avec elles-même " car au final elles sont peut être bien plus au clair avec elles-même dans ce qu'elles veulent que d'autres bien plus consensuel mais qui se cherchent ;) Et accessoirement, juste pour vous faire trésaillir ^^ J'aime humilier quelqu'un ... J'aime lui faire sentir encore plus cette humiliation dans mon regard ou dans l'absence de celui ci justement... ça ne veux pas dire que je ne l'estime pas. C'est seulement qu'à un moment donné xx j'ai choisis de lui assener une zone d'inconfort violente et basé même sur la connaissance totale que j'ai de cette personne. Et si vous me demandez ou se trouve mon plaisir à humilier quelqu'un, je vous répondrais que jamais je ne suis aussi persuadé d'être dans la tête de quelqu'un qu'au moment ou je lui fais combattre ses propres démons personnels et cachés elle contre elle, et non plus moi contre elle... ;) Maintenant, et sans à aucuns moment remettre en question la relation qui peut vous unir à Lady Liliam, j'ai une interrogation qui me vient ? Avez vous envisagé ne serait-ce qu'une seule fois que dans le fait que vous ne ressentiez jamais d'humiliation vous ayez pu frustrer certaines de ses tentatives pour réussir à enfin le faire ? :P :P un petit jeu amical qu'on soit d'accord (rire) , mais j'avoue que personnellement ça me frustrerait beaucoup d'élaborer moults plans pour venir chercher ce regard si particulier de honte sans jamais le trouver ;) Bien à vous Empire, le bonjour à votre Maîtresse ;) Brice
Dernière modification le 11/09/2023 17:23:52 par BDSM.
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